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Culture

Saveur astringente du vinaigre II

2015-09-15

Séoul au jour le jour

Savez-vous que le vinaigre peut être utilisé de diverses manières dans la vie quotidienne ? Etant donné son caractère désinfectant et désodorisant, il peut remplacer les détergents pour laver non seulement la vaisselle mais également des fruits et des légumes. Lorsque vous êtes fatigués, on vous propose également de prendre un bain en y ajoutant quelques gouttes de vinaigre.
Comme la semaine dernière, « Saveur du terroir » vous invite à la découverte du vinaigre appelé « sikcho » en coréen !



Le vinaigre est un ingrédient significatif notamment dans la cuisine bouddhiste. Etant donné que l’on y utilise des ingrédients naturels pour la préparation des aliments, le vinaigre a été appliqué de diverses manières. Par exemple, le sikcho ordinaire dans lequel sont trempées les laminaires devient le « dasimasikcho ». Plus on le laisse fermenter, plus il devient noir. En ajoutant différentes herbes médicinales et des morceaux de fruits, on peut également déguster un autre type de sikcho.
Si le vinaigre contribue à donner de l’appétit grâce à sa saveur astringente, il a pour effet supplémentaire de faire ressortir la couleur des autres ingrédients et de les conserver plus longtemps. D’après les archives, il s’agit aussi d’un condiment qui facilite la digestion et qui dégage les éléments toxiques des plats que l’on consomme.

Quels mets particuliers prépare-t-on avec ces vinaigres à base de divers ingrédients dans les temples bouddhistes ?
Tout d’abord, pour les « jangajji », des tranches de légumes séchés et salés avec de la sauce soja et fermentés longtemps, on ajoute du vinaigre aux différents parfums. Dans le « yeongeun jangajji » ou le jangajji de rhizome de lotus, on ajoute le vinaigre à base d’herbes sauvages « sanyacho », qui permet de compléter le goût bien croquant du jangajji. Il y a aussi le « nogakdoenjangnaengguk » qui devient meilleur avec le vinaigre. On coupe en morceaux le concombre vieilli appelé « nogak », on les assaisonne avec la pâte de soja fermenté « doenjang », le vinaigre au laminaire « dasimasikcho » et la poudre de piment rouge, avant de verser de l’eau froide et de faire flotter quelques glaçons. Comme vous pouvez imaginer, il s’agit d’un des plats que les moines aiment déguster en été pour se rafraîchir.



Déplaçons-nous maintenant dans la ville de Hadong dans la province de Gyeongsang du Sud. Ici, on attire notre attention sur le vinaigre à base de « maesil », une sorte de prune. A notre grande surprise, la préparation est toute simple. On n’a qu’à laver soigneusement les fruits cueillis, puis les faire fermenter dans un grand pot durant près d’un an. Son taux d’acidité n’est pas aussi élevé que le vinaigre ordinaire, mais il donne une saveur bien profonde. Pour ceux qui travaillent dans les champs ou dans les montagnes, on prépare un en cas particulier : le « maesiljangajji jumeokbap ». On mélange le riz cuit à la vapeur avec les morceaux de « maesil jangajji » et de « maneul jangajji » ou « jangajji de l’ail ». En vue de rendre la saveur plus appétissante et de le conserver plus longtemps on ne manque pas d’ajouter quelques gouttes de « maesil sikcho ». Pour compléter le goût relativement fade du « janchi guksu », les nouilles trempées dans le bouillon chaud à base d’anchois séchés garnies de divers légumes, on profite également du « maesil sikcho ».

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