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Culture

Colocase d’automne (II)

2015-11-03

Séoul au jour le jour

Dans la langue coréenne, il y a une expression qui est « 알토란 같다 » ou « c’est comme Altoran ». En effet on compare les personnes ou les choses bien remplies et solides à des rhizomes de colocases. Comme la semaine dernière, « Saveur du terroir » vous invite à la découverte des toran.



Notre première destination d’aujourd’hui est le village Hwagae de la ville de Hadong dans la province de Gyeongsang du Sud.
Dans ce village situé à 700 mètres d’altitude, une famille qui vit de la culture du thé vert et de la colocase nous accueille. Leur table ne manque pas de ces ingrédients. Le « nokcha sujebi », des morceaux de pâte mélangés au jus de feuilles de thé vert trempés dans le bouillon à base d’anchois séchés qui est très populaire dans les villes aujourd’hui, est en effet un plat que l’on consomme depuis très longtemps ici. La particularité c’est que l’on trempe des tiges de colocase dans le bouillon. Cela devient le « torandae nokcha sujebi ». Avec les feuilles de colocase séchées puis légèrement sautées à l’huile, on enroule le « ogokbap », le riz et les différentes céréales cuites à la vapeur pour préparer le « toranip narakseom ». En profitant d’un autre délice d’automne nommé « chamgae », le crabe du fleuve Seomjin, on prépare le « toran chamgaetang ». Dans le bouillon bien dense fait à base de poudre de sésame sauvage, on cuit les rhizomes et les feuilles de toran ainsi que les crabes. Cela devient un plat qui réchauffe notamment en cette période de l’année où le vent commence à souffler.



Déplaçons-nous à Ogok-myeon de Gokseong dans la province de Jeolla du Sud.
A l’entrée du village, on sent déjà le parfum délicieux du « toran matang». Il s’agit d’un dessert doux à base de colocase trempée dans le jochung, le sirop de malt de riz, particulièrement apprécié des enfants. On peut savourer le goût original de cette plante dont la saveur amère est adoucie par le jochung. Quand on se sent fatigué ou malade, on prépare la soupe à base de colocase appelée « toranjuk ». D’après les nutritionnistes, les toran qui sont particulièrement riches en vitamine B1 sont efficaces pour récupérer rapidement de la fatigue. Il y a aussi le « toran neung-i guk », la soupe à base de toran et de champignons « neung-i », qui est un plat automnal à ne pas manquer.



Notre dernière destination est la ville de Hadong dans la province de Gyeongsang du Sud. Si on assaisonne la soupe de colocase avec la poudre de sésame sauvage en Jeolla du Sud, ici, dans la province de Gyeongsang du Sud, on ajoute du jus de prune, de la sauce soja et de l’ail. En effet, même si on utilise exactement les mêmes ingrédients, la saveur devient complètement différente selon l’assaisonnement. Avec un poisson séché appelé « baedagu » que l’on ne peut trouver qu’à Hadong, on prépare le « torandae baedagujjim ». On cuit à la vapeur le poisson, les tiges toran ainsi que diverses herbes assaisonnées « namul ». Le « torandae sanmaegitang » est aussi un mets que l’on ne peut déguster que dans cette ville. Avec le « maegi », une sorte de poisson-chat attrapé dans les eaux du mont Jiri, on prépare un ragoût épicé à base de pâte de soja fermenté et de piment rouge en y ajoutant des tiges de colocase.

Avez-vous apprécié notre voyage à la découverte de la colocase ?
Nous vous proposons de déguster divers plats préparés avec les torans. Si vous éprouvez des difficultés de digestion, essayez d’en prendre comme médicament, car ils sont particulièrement efficaces pour favoriser la fonction intestinale.

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