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Culture

Sole de printemps (II) 

2017-05-18

Séoul au jour le jour

Au pays du Matin clair dont les trois côtés sont entourés de mer, les poissons sont consommés de manière abondante en grillade, en ragoût, ou encore à l’étouffée. Et en cette période de l’année, ce sont les soles « gajami » qui sont les plus recherchées.
Comme la semaine dernière, « Saveur du terroir » vous invite à découvrir les différentes recettes de sole.



Notre première destination cette semaine est le port de Gampo à Gyeongju, dans la province de Gyeongsang du Nord. Dans le village de Gampo-ri, un paysage unique attire le regard des visiteurs : le « deokjang ». Dans cet endroit réservé au séchage des poissons sous la brise marine et le soleil, sont attachées les soles proprement habillées.
Quels sont les différents plats que l’on prépare avec le gajami ? Tout d’abord, avec les gajami frais, on prépare le « gajami kimchijjim ». On cuit le kimchi vieilli « mukeunji » et les poissons à la vapeur. Sans ajouter d’autres condiments supplémentaires, ce plat à l’étouffée devient délicieux et n’émet pas l’odeur forte du poisson. Quant à la grillade, les habitants d’ici la préparent avec des poissons mi- séchés. Contrairement aux poissons frais, les poissons secs restent bien fermes et sont plus succulents.
Les gajami de petite taille séchés deviennent un ingrédient pour un plat d’accompagnement. On les coupe en petits morceaux puis on les fait sauter dans l’huile avant de les assaisonner de manière pimentée et douce. Ce « gajamibokkeum » est un plat particulièrement apprécié par les enfants.


Déplaçons-nous à Pohang dans la province de Gyeongsang du Nord. Ici, ce sont les « munchigajami » ou « dodari » qui accueillent les pêcheurs en cette période de l’année. Ce poisson de la famille de la sole est particulièrement recherché pour préparer le « mulhoe ». La chair blanche du poisson cru est tellement douce qu’elle fond tout de suite sur la langue. Dans un bol, on met des légumes comme le concombre, la chair du poisson et de l’algue marine séchée, puis on l’assaisonne avec de la sauce aigre- douce à base de pâte de piment rouge. C’est à chacun de décider de la quantité d’eau à ajouter. Il s’agit d’un des plats préférés des pêcheurs qui redonne appétit et énergie. Au printemps, on prépare un plat avec deux ingrédients saisonniers : le dodari et l’armoise commune appelée « ssuk ». Ce ragoût à base de pâte de soja fermenté est un délice printanier qui nous permet de ressentir la nouvelle saison.



Dans le village de Guryongpo à Pohang, on nous accueille également avec divers plats de gajami. Tout d’abord, le « gajami wanjajeon » est un plat qui n’est jamais absent sur la table offerte aux ancêtres. Cette galette à base de divers légumes et la chair de sole demande un soin particulier pour la préparation mais est très prisée par tout le monde. Il y a aussi le « gajamijeon ». On fait griller le poisson légèrement salé en entier. Comme vous pouvez l’imaginer, il s’agit de la meilleure manière d’apprécier la saveur originale du gajami. Lors de la fête du village, on prépare le « moriguksu ». Ces nouilles trempées dans le bouillon pimenté à base de divers fruits de mer ne manquent pas de gajami en cette période de l’année. D’un goût bien profond, ce plat permet de déguster divers fruits de mer frais.

Est-ce que vous avez apprécié notre voyage culinaire de gajami ? Si vous avez l’occasion de venir au pays du Matin clair, n’oubliez pas de découvrir divers plats à base de poisson.

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