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Culture

Cadeau de Yokjido

2017-05-25

Séoul au jour le jour

La ville de Tongyeong située dans la province de Gyeongsang du Sud est constituée de 41 îles habitées et une centaine d’îles désertes. Vu son beau paysage et sa variété culinaire, il s’agit d’une des destinations de vacances les plus convoitées. Cette semaine, « Saveur du terroir » vous invite dans l’une de ces îles afin de découvrir ce que la nature nous offre en ce printemps.



Nous partons cette semaine à Yokjido, une belle île située à une heure en bateau de la ville de Tongyeong. Dans le village Yudongmaeul, les habitants prennent la mer dans l’attente de ce que leur offrira le Roi-dragon. Quand le vent printanier souffle, les poissons dont le mulet, la dorade « chamdom » et « gamseongdom », le loup, le calamar et la perche de mer remplissent le filet. Sur la terre, si la culture de riz y est presque impossible vu les conditions naturelles, on trouve diverses herbes sauvages.
Que prépare-t-on avec ces cadeaux de la nature ? Tout d’abord, avec la dorade « chamdom » surnommée la « Reine de la mer » grâce à sa teinte brillante, on prépare le « hoe ». Ce poisson cru, on l’enroule dans une feuille de « bangpung » puis on le trempe dans le « chogochujang », la pâte de piment rouge et du vinaigre. La chair douce du poisson et le parfum amer de l’herbe comestible forment un mariage gustatif parfait. La peau de chamdom n’est pas à jeter non plus. On la coupe en petits morceaux puis on les ébouillante légèrement. Bien ferme sous la dent, ce plat est aussi un délice à ne pas manquer.

Avec le loup, on prépare la soupe « nongeossukguk ». Dans le bouillon à base de pâte de soja fermenté, on trempe le poisson coupé en gros morceaux et on y ajoute de l’armoise commune « ssuk ». Les deux spécialités du printemps nous permettent de ressentir pleinement la saison verte.
Si vous demandez à un riverain de Tongyeong son poisson préféré, il vous répondra sans hésitation le « bollak ». Parmi divers plats à base de ce poisson de la famille de sébaste, la grillade « bollakgui » serait la meilleure manière de l’apprécier.



Déplaçons-nous à présent à Jabumaeul. Ce village est particulièrement reconnu pour sa richesse en maquereau. Etant donné qu’on y produisait la plus grande quantité de maquereau durant la période de l’occupation japonaise, chaque foyer possédait un « gandok », dépôt souterrain où il conservait le poisson saumuré. Actuellement, 70 % des maquereaux de culture produit dans le pays du Matin clair proviennent de cette région.
Dans ce village de maquereau, on a la chance de le déguster cru, ce qui est presque impossible dans d’autres régions parce qu’il meurt dès qu’il est attrapé. Plus on le mâche, plus il devient doux. Avec les viscères du poisson, on prépare la saumure « jeotgal ». Accompagnée de patate douce bien chaude, elle rappelle le souvenir de l’enfance pour les habitants. Quant au « godeungeo sirakguk », il s’agit d’un plat fortifiant que l’on prépare notamment au début du printemps. On fait cuire longtemps le poisson dans l’eau bouillante jusqu’à ce qu’il s’écrase puis on enlève les arêtes. Ensuite on y trempe les « siraegi », les feuilles de navet séchées assaisonnées avec la pâte de soja fermenté. Il y a aussi le « godeungeojjim ». On étale le « minari », le persil japonais et les pousses de soja, puis on dépose les poissons dessus avant d’assaisonner le tout de manière pimentée.

Si vous venez au pays du Matin clair, nous vous proposons de visiter la côte Est notamment la ville de Tongyeong. En visitant une de ses nombreuses îles, vous pourrez découvrir un paysage magnifique et divers plats préparés avec les cadeaux que nous offre la nature.

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