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Le bipartisme marque l’élection partielle pour désigner le maire de Séoul

2021-03-27

Journal

ⓒYONHAP News

Le coup d’envoi a été donné, jeudi, à la campagne officielle pour les élections locales partielles du 7 avril. Pour un rendez-vous électoral de ce type, l’engouement est plus fort que jamais, parce qu’il s’agit entre autres d’introniser les maires de Séoul et de Busan, les deux plus grandes villes du pays. Ces deux scrutins se présentent comme un combat d’avant-postes de la prochaine élection présidentielle prévue en mars 2022. Les regards sont tournés notamment vers l’élection du maire de la capitale, considérée comme le baromètre de l’opinion publique.


Dans la mégapole, 13 candidats sont en lice mais seuls deux d’entre eux ont une chance sérieuse d’emporter l’élection selon les derniers sondages. Ce sera un duel entre Park Young-sun du Minjoo, le parti au pouvoir, et Oh Se-hoon du Parti du Pouvoir du Peuple (PPP), la première force d’opposition. Park, née en 1960, a effectué quatre mandats de député. Cette ancienne journaliste a occupé le poste de ministre des PME et des Startups de l’actuel gouvernement. Oh Se-hoon, né en 1961, a exercé un mandat de député. Cet ancien avocat a été élu maire de Séoul deux fois de suite. Mais il a dû démissionner au cours de son deuxième mandat après avoir été désavoué par un référendum local.


Pour rappel, ce scrutin partiel est organisé afin de remplacer l’ancien maire Park Won-soon, qui appartenait au Minjoo et qui s’est donné la mort l’an dernier alors qu’il était soupçonné de harcèlement sexuel. C’est doublement pénalisant pour la majorité présidentielle. D’une part, celle-ci porte une part de responsabilité liée à l’ex-maire. D’autre part, elle a trahi la confiance en rompant sa propre promesse. En effet, le Minjoo s’était engagé à ne présenter aucun candidat à toute élection partielle qui trouverait son origine dans la faute de l’un des siens. A Séoul comme à Busan, le scrutin partiel s’organise à cause d’un scandale sexuel pesant sur l’ancien maire respectif. Comme l’enjeu politique est trop important, le parti au pouvoir a finalement préféré modifier sa charte. Cela explique probablement les résultats des premiers sondages. Un écart de 20 % est constaté entre Park et Oh dont la cote de popularité est respectivement aux alentours de 30 % et de 50 %.


La situation pourrait évoluer. Toutefois, la lutte sera particulièrement acharnée pour Park. En effet, les indices lui sont désavantageux. La cote de popularité du Minjoo est dépassée par celle du PPP. Et le président de la République Moon Jae-in a vu sa cote tomber au plus bas avec moins de 35 % d’opinions favorables et plus de 60 % d’avis négatifs. Dans le camp d’en face, Oh compte sur un soutien de poids, à savoir Ahn Cheol-soo du Parti du Peuple (PP) sur qui il l’avait emporté lors d’un sondage organisé en guise de primaire pour représenter l’opposition conservatrice.

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