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L’indice phare de la place boursière sud-coréenne, le KOSPI, poursuit sa tendance haussière depuis maintenant plusieurs semaines. Nombreux étaient les analystes à avoir prédit qu’il suivrait une reprise en forme de « W », c’est-à-dire avec des périodes de hausse et de baisse pendant une certaine période. Mais contrairement aux attentes, le marché local connaît un rebond en forme de « V ».

Le 13 août dernier, le KOSPI a gagné 5 points par rapport à la session précédente pour clôturer à 2 437 points, soit un plus haut depuis deux ans. Cela représente aussi une augmentation de 66 % par rapport à la mi-mars, quand il était tombé sous les 1500 points, à 1457, en pleine crise de COVID-19. Le même jour, le KOSDAQ, c’est-à-dire le marché secondaire des technologies a aussi progressé de 9,17 points pour clôturer à 854 points. Ces hausses ont, semble-t-il, été influencées par le rebond à Wall Street qui a vu ses trois principaux indices progresser la veille.

Une particularité aussi, c’est qu’en Corée du Sud, ce sont les achats nets d’actions des investisseurs individuels, c’est-à-dire des petits porteurs, qui ont fait progresser les indices.