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Culture

Thé vert à Boseong (I)

2016-08-16

Séoul au jour le jour

Aimez-vous le thé vert ? La ville de Boseong située dans la province de Jeolla du Sud, dans le sud-ouest de la péninsule, est reconnue pour ses champs verdoyant. En cette période de l’année, un verre de thé vert glacé suffit pour nous rafraîchir à travers nos cinq sens.
Cette semaine et la semaine prochaine, « Saveur du terroir » vous emmène donc à Boseong, afin d’y découvrir les différents plats que l’on prépare à base de thé vert.



Boseong est la ville qui produit la plus grande quantité de thé vert au pays du Matin clair. En effet, plus de 40 % de la production sud-coréenne provient de cette région dotée de toutes les conditions climatiques nécessaires pour produire une culture de qualité. Il ne fait ni trop chaud ni trop froid tout au long de l’année et la quantité de pluie annuelle s’élève à 1 400 mm. D’ailleurs, de fréquents brouillards permettent de compléter le manque de pluie et de garder propres les feuilles de thé vert.
Les travaux de cueillette des feuilles se déroulent entre fin avril et mai. Les premières récoltes des feuilles qui étaient gelées tout au long de l’hiver sont toujours très précieuses étant donné leur couleur et leur parfum particuliers. Selon les habitants, ce thé est très efficace pour améliorer la digestion et étancher la soif.



La préparation du thé vert demande d’énormes efforts. En effet, on répète à plusieurs reprises le processus de grillage et de frottement des feuilles. C’est ce qui détermine la qualité et la saveur du thé. Lorsqu’on trempe les feuilles ainsi préparées dans l’eau froide, elles prennent leur forme originale et s’infusent doucement. On admire le thé d’abord pour sa couleur limpide, puis pour son parfum frais avant d’apprécier pleinement sa saveur à la fois amère et douce.
Sans surprise, le thé vert ne reste pas seulement à l’état de thé dans cette région. Il est aussi utilisé de diverses manières dans la cuisine locale. Le « nokcha hyoso » ou l’enzyme de thé vert que tous les habitants préparent chez eux est considéré comme un ingrédient qui rend davantage délicieux des plats ordinaires. Par exemple, dans le fameux kimchi, le chou épicé et fermenté, on ajoute cet enzyme ainsi que les feuilles de thé vert. En effet, il contribuerait à préserver plus longtemps la fraîcheur de chou.

Les cochons d’ici qui se nourrissent de thé vert ne pèsent pas lourds. Ce qui veut dire que leur teneur en graisse est relativement pauvre par rapport au porc ordinaire. Avec ce porc appelé « nokdon », on prépare la galette « tteokgalbi ». Très délicieux et doux, il s’agit d’un mets que tout le monde aime.
Lorsque l’on cuit à la vapeur la viande de porc, on n’oublie pas d’ajouter des feuilles de thé vert qui contribuent à dégager l’odeur particulière de la viande. Si on enroule ce « nokcha suyuk » dans une feuille de « nokcha kimchi », cela devient le « nokcha bossam » qui est non seulement succulent mais aussi très bon pour la santé.
Avec les feuilles de thé vert saumurées puis conservées quelques jours dans une jarre, on prépare le « nokcha jangajji ». On trempe ces feuilles dans le bouillon infusé avec des anchois séchés et de la sauce soja. Il s’agit d’un plat d’accompagnement du riz cuit à la vapeur qui est également très efficace pour la digestion.

Comme vous pouvez certainement le deviner, si vous vous rendez dans la ville de Boseong, vous allez découvrir une panoplie de menus à base de thé vert qui aiguiseront votre appétit. Notre voyage à la découverte de thé vert se poursuit la semaine prochaine !

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