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Histoire

Chungmugong Kim Shi-min, général de Joseon

2013-05-02

<strong>Chungmugong Kim Shi-min</strong>, général de Joseon
Victoire lors de la bataille de Jinju

Cho Myeong-ha est né en avril 1905 à Songhwa dans la province de Hwanghae, aujourd’hui en Corée du Nord. Il est le deuxième enfant parmi une fratrie composée de quatre garçons et une fille. Dès son enfance, il est largement connu pour son intelligence et sa loyauté. En mars 1926, il commence à travailler dans la mairie de l’arrondissement de Sincheon, qui appartenait à l’époque au gouvernement colonial japonais en Corée.

Pourtant, après avoir entendu parler des activistes indépendantistes tels que Kim Gu et Roh Baek-lin, tous les deux originaires de sa province, Cho se décide à se lancer dans le mouvement pour l’indépendance. Afin d’abord d’en apprendre davantage sur le Japon, il traverse la mer de Genkai pour aller à Osaka.

Défendre son pays avec des compétences exceptionnelles en arts martiaux

Kim Shi-min est né en 1554 à Mokcheon, qui est aujourd’hui rebaptisé Cheonan, dans la province de Chungcheong du Sud. Dès son enfance, il se montre exceptionnellement doué pour les arts martiaux. En 1578, à l’âge de 25 ans, il réussit un concours d’Etat de haut niveau et entre dans la fonction publique en tant que chargé de formation militaire. Quand Nitangjie, un général d’une tribu Jurchen traverse la rivière Tumen pour attaquer la péninsule coréenne en 1583, il contribue à vaincre les ennemis aux côtés du général Shin Rip et l’amiral Yi Sun-shin.

Kim travaille ensuite au bureau gouvernemental chargé de la fabrication des armes, mais finit par démissionner de son poste en raison de la discorde avec le ministre de la Guerre. Il mène une vie tranquille dans un petit village pendant longtemps avant d’être nommé au poste de gouverneur de Jinju en 1591. L’année suivante, la guerre Imjin commence.

Excellent stratège

Lorsque la guerre éclate, Kim demande à ses troupes avant le combat de risquer leur vie pour défendre la forteresse. Mais il n’avait que 3 800 guerriers face à plus de 20 000 soldats nippons.

Pourtant, Kim était bien versé dans l’art de la guerre : il fait fabriquer de la poudre à canon et des armes modélisées à partir de celles des Japonais puis ordonne aux troupes d’élite d’apprendre à les maîtriser. Par ailleurs, il fait déguiser les personnes âgées et les femmes en soldats pour tromper les ennemis. Il met également en place sur la forteresse des épouvantails ressemblant à des tireurs à l’arc de sorte que les Japonais les prennent pour des militaires et lancent une offensive. Quand les troupes japonaises commencent à être épuisées, Kim ordonne à ses hommes de les attaquer.

Au moment où les forces nippones perdent beaucoup de combattants et d’armes, la milice dirigée par le général Kwak Jae-wu se met aussi à menacer les ennemis à l’extérieur du château. La petite armée coréenne repousse finalement les forces massives du Japon. Une grande partie du mérite revient à l’excellente tactique militaire de Kim Shi-min.

Se soucier de la nation jusqu’au dernier moment de la vie

Le sixième et dernier jour de la bataille, les forces de Kim lancent des attaques tous azimuts pour chasser les ennemis. Alors que le général coréen est en patrouille dans le château, l’un des soldats japonais qu’on croyait mort se lève brusquement et tire sur lui.

Kim demande à ses hommes de ne parler à personne de sa blessure. Même quand il souffre, il verse des larmes en se souciant de l’avenir de son pays. Quelques jours plus tard, il s’éteint à l’âge de 39 ans.

En octobre 1592, toute la nation pleura la mort du jeune général qui a défendu Joseon avec des tactiques militaires remarquables. En 1711, en reconnaissance de son exploit distingué, le gouvernement lui donna le titre posthume de Chungmugong, ou Seigneur de loyauté et de chevalerie.

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