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A la loupe

Trump n’exclut pas l’option militaire face à Pyongyang

2019-12-07

Journal

ⓒYONHAP News

Le président américain Donald Trump a affirmé, le 3 décembre, que son pays possédait l'armée la plus puissante de l'histoire et qu’il pourrait recourir à la force militaire contre la Corée du Nord, si cela s’avérait nécessaire. Le locataire de la Maison blanche a également exhorté Pyongyang à respecter son engagement pour sa dénucléarisation.


En visite à Londres pour assister au sommet de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan), le numéro un américain a tenu ces propos lors d'un point de presse organisé à l'issue de son petit-déjeuner avec le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg. En guise de réponse à la question portant sur la raison qui pousse le royaume ermite à poursuivre son programme nucléaire en dépit de plusieurs rencontres entre les deux dirigeants, il a indiqué qu'il verra ce qu'il se passera, avant d'ajouter qu'il gardait toute sa confiance en Kim Jong-un, avec qui il entretenait une « bonne relation ».


Par ailleurs, Trump a indiqué qu’il surnommait le leader nord-coréen « Rocket Man », car celui-ci ne s’arrêtait pas de tirer des missiles. Ce surnom a été donné lorsque les tensions Washington-Pyongyang étaient à leur paroxysme.


En outre, le président américain s'est vanté, en affirmant que la force militaire de son pays s'était considérablement renforcée depuis son arrivée au pouvoir. Selon lui, les États-Unis possèdent aujourd’hui l'armée la plus puissante de l'histoire et constituent la nation la plus forte du monde. Il a dit qu'il espérait ne pas avoir besoin de l’utiliser mais qu'il n’hésiterait pas à y faire appel, en cas de nécessité.


Ces propos interviennent peu après la menace proférée par la Corée du Nord à l’encontre de l'administration américaine. En effet, le pays communiste a rappelé l'échéance fixée à la fin de l'année pour la conclusion des négociations entre Washington et Pyongyang, affirmant qu’il relevait aux Etats-Unis de choisir le cadeau de Noël qu’ils recevront. Autrement dit, de nouveaux essais nucléaires ou tirs de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) sont envisageables si le pays de l’oncle Sam ne change pas d'attitude.


Quelle a été alors la réaction du royaume ermite face aux nouveaux propos du président américain Donald Trump ? Sa première vice-ministre des Affaires étrangères a exprimé jeudi son mécontentement, en affirmant que si ces remarques étaient intentionnées, cela constituerait un « défi très dangereux ». Choi Son-hui a également averti que si le locataire de la White House utilisait encore de telles expressions, Pyongyang riposterait avec des propos tout aussi violents.


Aujourd'hui, des progrès rapides dans le dialogue entre Washington et Pyongyang s'imposent. L’État communiste risque de ne pas laisser passer l'échéance fixée sans rien faire. Et Donald Trump, quant à lui, se trouve dans une impasse depuis le lancement de la procédure de destitution à son encontre et a besoin d'un tournant radical dans ses relations avec la Corée du Nord, qu'il considère comme l'une des réussites les plus importantes de son mandat.

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