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Le 13 aout, les deux Corées ont organisé des pourparlers de haut niveau et sont tombées d’accord pour tenir un troisième sommet en septembre, à Pyongyang, entre leurs dirigeants Moon Jae-in et Kim Jong-un.

Après Kim Dae-jung en 2000 et Roh Moo-hyun en 2007, Moon Jae-in sera donc le troisième chef de l’Etat sud-coréen à se rendre à Pyongyang. Ce sera aussi son troisième tête-à-tête avec Kim Jong-un cette année. Le premier sujet à l’ordre du jour du sommet devrait être l’instauration d’un régime de paix sur la péninsule.

« Pyongyang veut que Séoul et Washington déclarent la fin de la guerre de Corée. Une telle déclaration représenterait la mise en place d’un régime de paix sur la péninsule et une garantie de sécurité pour les autorités nord-coréennes. Si la Corée du Nord ne parvient pas à un accord avec les Etats-Unis sur cette question, elle pourrait faire davantage pression sur la Corée du Sud pour déclarer la paix. En outre, la coopération intercoréenne est compliquée par les sanctions internationales. Je pense que lors des derniers pourparlers le Nord a demandé au Sud de faire davantage d’efforts pour conduire des projets économiques conjoints », estime le professeur Jin Hee-gwan, spécialiste des questions de réunification à l’université Inje. Il nous offre son analyse.