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Corée du Nord

Le bouddhisme en Corée du Nord

2020-04-30

Trait d’union

ⓒ YONHAP News

Ce jeudi 30 mai marque le 2 564e anniversaire de Bouddha. COVID-19 oblige. Les cérémonies religieuses prévues dans tous les temples de Corée du Sud, dont celui de Jogye, siège du principal ordre bouddhique du pays, en plein cœur de Séoul, ont été reportées au 31 mai prochain. Du jamais vu. Au Nord, où la liberté religieuse n’est que théorique, certains rituels et événements sont tout de même autorisés, y compris pour l'anniversaire de Bouddha.


« L'anniversaire de Bouddha est un jour férié uniquement en Corée du Sud. Néanmoins, le Nord organise lui aussi des cérémonies pour marquer l'occasion. Celles-ci ont vu le jour en mai 1988 au temple Pohyon, dans les monts Myohyang. Depuis, le pays tient trois grands événements bouddhistes chaque année. Seul un nombre limité de pratiquants triés par le régime peuvent y participer. Ils ont pour but de montrer au monde que la liberté de religion est garantie, et visent également à mener des échanges avec les communautés bouddhistes étrangères », nous livre Chung Eun-chan, réfugiée nord-coréenne et professeure à l'Institut de recherche pour la réunification.


Avant la division de la Corée, on recensait plus de 700 prêtres bouddhistes dans la partie nord de la péninsule. Mais à partir de 2014, ce nombre est tombé à 300. La guerre fratricide et la persécution de la religion par le régime nordiste sont les principales raisons de leur raréfaction. Jusqu’à la libération de la Corée du joug colonial japonais en 1945, plus de 400 temples étaient dispersés au nord du 38e parallèle. Aujourd'hui, on n’en dénombre plus qu’une soixantaine.

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