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L'utilisation des voitures s'est généralisée en Corée du Nord après l'arrivée au pouvoir de Kim Jong-un, et alors que se développaient les marchés privés. Par suite, les accidents de la route ont eux aussi augmenté, incitant les autorités à organiser des actions d'éducation à la sécurité routière, par exemple en distribuant à la population des éléments de signalisation en cas d'accident. Elles ont également qualifié les cas de conduite en état d'ivresse, de conduite sans permis et de délit de fuite, d’actes de violation de l'ordre de la circulation, précisant que de tels comportements entravaient la construction d'une puissance économique socialiste.

« Le code de la route est strictement appliqué en Corée du Nord, et des sanctions sont prévues pour les infractions. Les voitures gênant le passage de véhicules ou de piétons sont ainsi directement mises en fourrière, tout comme est punie d’amende la destruction d’éléments de la signalisation routière causée par un conducteur. Toute personne provoquant un accident ou se rendant coupable de délit de fuite peut aussi voir son véhicule être saisi », explique Ahn Byung-min, président de l'Institut de coopération économique de Corée.

Autre fait intéressant à relever : la loi oblige les conducteurs à laver leur voiture avant d’entrer dans les villes, afin, semble-t-il, de préserver leur beauté.

Notons également que la Corée du Nord ne se conforme pas aux normes internationales en matière de signalisation routière ; il peut donc être dangereux pour les étrangers de conduire dans le pays.