La Corée du Sud se penche sur l’éventuelle utilisation, à des fins pacifiques, des deux réacteurs à eau légère en Corée du Nord, si cette dernière renonce à son programme nucléaire et accepte l’inspection de ses sites nucléaires par l’AIEA, l’Agence internationale de l’énergie atomique
Une annonce faite aujourd’hui par le ministre sud-coréen de la Réunification au cours d’une interview avec une radio locale. Selon Chung Dong-young, l’offre énergétique faite à Pyongyang, pourrait s’interpréter comme une volonté de geler de construction des centrales civiles en Corée du Nord. Il a formulé le souhait d’examiner les moyens d’utiliser ces réacteurs dans un but pacifique.
Selon le chef de la réunification, Séoul avait déjà assumé 70% du coût du projet sans pour autant intervenir dans le processus. Il a aussi souligné que la nouvelle proposition devrait pouvoir permettre au gouvernement d’avoir un droit diplomatique identique aux autres pays, le Japon, la Russie, la Chine et les Etats-Unis.
Séoul avait débloqué 1,1 milliard de dollars pour ce projet, qui faisait partie d’un accord de dénucléarisation signé en 1994 entre la Corée du Nord et les Etats-Unis et suspendu fin 2003.