Echec des pourparlers humanitaires intercoréens au mont Geumgang. Les délégués des Croix-Rouges des deux pays se sont quittés hier sans être parvenus à un accord. Ils se sont contentés de simplement signer un communiqué de presse faisant état de leur rencontre et de leur volonté de se retrouver.

Le principal point de discorde porte sur le dossier des anciens prisonniers de guerre et des sud-Coréens enlevés par la Corée du Nord. Le Sud demande à discuter du sort de tous ceux qui ont été portés disparus pendant et après la guerre de Corée. Le Nord a de son côté proposé de parler seulement des portés disparus pendant la guerre.

Autre désaccord. Pour Pyongyang, les anciens prisonniers de guerre et les sud-Coréens enlevés par le Nord pourront se retrouver dans le cadre de réunions familiales normales. Séoul n’est pas d’accord avec cette idée. Pour elle, il faudrait organiser une réunion de familles séparée uniquement pour eux.
Le Sud estime à environ 500 le nombre des prisonniers de guerre survivant au Nord et à environ 480 celui des sud-Coréens enlevés et détenus par la Corée du Nord.

Au cours des négociations d’hier, les deux parties sont cependant parvenues à un accord de principe sur les retrouvailles de famille comme celle qui démarrait aujourd’hui. Il s’agit d’en organiser une autre ainsi que deux à trois rencontres vidéo avant la fin de l’année. Elles étaient également d’accord pour que 20 000 familles, identifiées comme telles par les deux côtés, puissent échanger des courriers.