La Corée du Nord a annoncé qu’elle reconsidérerait tous les accords passés avec le groupe sud-coréen Hyundai Asan. Elle a fait cette annonce par le biais de son Comité de paix de l’Asie-Pacifique, qui est chargé des projets avec le Sud. Le comité n’a pas précisé pourquoi cette décision a été prise. Mais Séoul pense que la démission forcée de Kim Yun-kyu, l’ancien numéro deux du groupe, en serait à l’origine. Effectivement, le communiqué publié par le comité fait état de l’indignation de Pyongyang à l’égard de l’éviction de Kim par l’actuelle direction du groupe. Pour Pyongyang, Kim Yun-kyu héritait de l’esprit pionnier et loyal du fondateur du groupe Chung Ju-young et de son fils Chung Mong-heun, tous deux décédés. Puisqu’il ne travaille plus pour les projets avec le Nord, le groupe sud-coréen ne peut plus être le même partenaire qu’autrefois. Le communiqué a cependant laissé ouverte la possibilité de renégocier avec Hyundai Asan si sa direction se repentait de ce qu’elle avait fait.

Le groupe sud-coréen s’est immédiatement mis à préparer les mesures à prendre. Aujourd’hui, c’était le deuxième anniversaire de l’arrivée de l’actuelle PDG Hyun Jung-eun à la tête du groupe après la mort de son mari Chung Mong-heun. Mais le groupe n’a organisé aucun événement spécial. Il cherche pourtant à connaître les véritables intentions de Pyongyang et à organiser une rencontre entre sa PDG et le président du comité nord-coréen.