Justement, la classe politique est partagée à propos de la reprise de cette assistance humanitaire à la Corée du Nord. Le président du groupe parlementaire du parti Uri, le parti gouvernemental, Jang Yong-dal, met en avant qu’elle doit s’effectuer sans considération de la mise en oeuvre ou non par Pyongyang de l’accord du 13 février. Puisqu’il s’agit, selon lui, d’une affaire interne entre les deux Corées. Ce qui est différent du fioul que Séoul doit offrir à Pyongyang qui sera, lui, un geste en réponse à la mise en place des premières mesures du démantèlement de son programme nucléaire.

De son côté, le président du groupe parlementaire du GPN, le principal parti d’opposition, Kim Hyong-o ne l’entend pas de cette oreille. Il appelle le gouvernement à ne pas reprendre cette aide tant que le pays communiste n’aura pas mis en œuvre les premières mesures de dénucléarisation. Il exhorte aussi Pyongyang à être plus responsable et à faire preuve de plus de confiance pour que l’assistance de riz et de fertilisant du Sud s’effectue sans heurts.

Je vous rappelle que cette assistance humanitaire sud-coréenne a été suspendue au lendemain de l’essai nucléaire nord-coréen en octobre dernier.