Un signe d’activité inhabituel a été détecté la semaine dernière autour du principal réacteur nucléaire nord-coréen de Yongbyon alors que la Corée du Nord a laissé passer samedi dernier l’échéance des deux mois pour sa fermeture, conformément à l’accord du 13 février de Pékin.
Une information révélée aujourd’hui par un responsable du NIS, les services de renseignements sud-coréens. Selon cette source, la centrale de Yongbyon qui produit du plutonium est toujours opérationnelle, mais il est très probable que les mouvements de voitures et de personnel sur le terrain constatés par des images satellites sont liés à la fermeture du site.
Du coup, les autorités concernées de Séoul poursuivent leur surveillance et l’analyse de ces mouvements inaccoutumés. Elles n’excluent pas non plus une autre possibilité selon laquelle le pays communiste se préparerait à accueillir les inspecteurs de l’AIEA, l’Agence internationale de l’énergie atomique.
La fermeture du complexe nucléaire de Yongbyon est le premier pas sur la voie du démantèlement de l’ensemble des sites nucléaires nord-coréens. Mais le régime communiste pose comme condition préalable le déblocage de ses 24 millions de dollars de fonds gelés dans une banque de Macao. Une somme qui a été libérée, mais dont le transfert effectif achoppe sur des détails techniques.