Et puis, toujours à propos de la Corée du Nord, Séoul a demandé aujourd’hui à Pyongyang que les deux pays tiennent cette semaine des pourparlers militaires pour se mettre d’accord sur les garanties de sécurité pour le test de la ligne de chemin de fer inter-coréenne qui doit normalement avoir lieu le 17 mai. Il s’agit en fait de tester l’interconnection des lignes ferroviaires des deux pays. Le Nord n’a pas encore donné de réponse, mais s’il accepte, ces discussions pourraient avoir lieu jeudi au village de la trêve de Panmunjom, sur la frontière intercoréenne.
Ces garanties militaires sont extrêmement importantes, car la ligne de chemin de fer entre les deux Corées traverse la frontière intercoréenne, une zone extrêmement militarisée, contrairement à ce que son nom officiel de « zone démilitarisée » pourrait indiquer.
Un premier test de cette ligne aurait normalement dû avoir lieu il y a un peu moins d’un an, mais le Nord avait tout annulé à la dernière minute, en citant justement des garanties de sécurité insuffisantes. Et c’est parce que la Corée du Sud a peur que ce scénario ne se reproduise qu’elle a lancé cet appel.