Rencontre ministérielle intercoréenne qui a débuté hier à Séoul et qui se déroulera jusqu’à ce vendredi. Aujourd’hui, pour le deuxième jour de la séance, Séoul a proposé à Pyongyang de trouver conjointement les meilleurs engagements pour relancer leur coopération dans les domaines politique, militaire et économique. Ce sera des instituts de chaque partie qui s’occuperont de cette etude conjointe.
La délégation sud-coréenne a plaidé égalemement pour l’utilisation de la zone démilitarisée à des fins pacifiques et pour la tenue de pourparlers entre les ministres de la Défense des deux Corées, ce le plus tôt possible. L’objectif est d’apaiser la tension militaire et de mettre en service progresseivement des chemins de fer, après le test effectué récemment.
Par ailleurs, Séoul a demandé le dénouement de l’affaire des prisonniers de guerre et des citoyens sud-coréens enlevés et détenus au nord du 38ème parallèle. Selon Séoul, ce dossier doit être traité séparément des pourparlers des Croix-Rouges intercoréennes, pourparlers qui s’occupent des retrouvailles des familles séparées depuis la guerre de Corée de 1950 à 1953.
En réponse, le Nord a appelé le Sud à abolir la loi sur la sécurité nationale et à stopper les exercices militaires conjoints avec les Etats-Unis.
On interprète la demande de Pyongyang comme un mécontentement à cause du report de Séoul de son aide alimentaire. Ce report n’est qu’une décision provisoire en attendant que le régime de Kim Jong-il commence à démanteler son programme nucléaire conformément à l’accord du 13 février.