A partir de l’année prochaine, il devrait y avoir des retrouvailles par lien vidéo de familles séparées par la frontière intercoréenne chaque trimestre. Et chaque trimestre, des familles pourront également s’écrire par Internet, à partir de centres de retrouvailles situés dans les deux Corées.

C’est ce qu’ont décidé les Croix-Rouges du Nord et du Sud, qui discutent depuis trois jours au mont Geumgang, en Corée du Nord. En revanche, à l’heure où nous enregistrions ce journal, elles n’avaient pas encore réussi à se mettre d’accord sur les retrouvailles en chair et en os, et les pourparlers se poursuivaient. Séoul veut que ces rencontres aient lieu tous les mois, alors que Pyongyang ne veut en organiser que tous les trois mois. Jusque-là, les retrouvailles, en chair et en os comme par vidéo, avaient lieu de manière irrégulière et leur organisation était décidée au coup par coup.

Par ailleurs, des délégations des deux Corées devraient se retrouver vers le 4 décembre au village de la trêve de Panmunjom, sur la frontière intercoréenne, pour décider des garanties de sécurité militaires à prendre pour permettre, à partir du 11 décembre, le rétablissement des liens ferroviaires entre le Nord et le Sud pour les trains de marchandises. Le principe de ces garanties avait été arrêté lors de la réunion des ministres de la Défense qui s’est achevée hier à Pyongyang.