L’annonce, hier, par le comité de transition de Lee Myung-bak, de la prochaine disparition du ministère de la Réunification a suscité une réaction très vive du ministre sortant de la Réunification, Lee Jae-joung, qui se dit inquiet, alors que le rapprochement entre le Sud et le Nord n’en est qu’à ses débuts et que le processus de dénucléarisation de la Corée du Nord semble bloqué.

Cela dit, cette disparition n’est pas encore assurée, puisque ce projet, qui prévoit aussi la fermeture de quatre autres ministères, doit être voté par le Parlement. Le GPN, le parti conservateur de Lee Myung-bak, a demandé aux autres formations de coopérer pour que cette réforme soit adoptée avant l’investiture de Lee, le 25 février. Mais ces autres formations, justement, sont très opposées à ce projet, ce qui pourrait le bloquer, puisque le GPN n’a pas la majorité au Parlement.

Du coup, des bruits courent selon lesquels le comité de transition de Lee pourrait lâcher du lest et notamment négocier le maintien du ministère de la Réunification en échange de la coopération des autres partis sur d’autres sujets, comme par exemple l’approbation du futur Premier ministre. Des bruits que le comité dément.