Le relatif durcissement du nouveau président sud-coréen Lee Myung-bak par rapport à la Corée du Nord commence à faire sentir ses effets, et c’est les retrouvailles de familles séparées par la frontière intercoréenne qui sont les premières à en faire les frais. En effet, la Croix-Rouge sud-coréenne voulait organiser la première séance de retrouvailles de l’année ce mois-ci ou le mois prochain, mais son homologue nord-coréenne fait la sourde oreille. Et du coup, comme il faut de 50 à 60 jours pour organiser des retrouvailles en chair et en os, elles n’auront probablement pas lieu avant le mois de juin, et encore. Séoul et Pyongyang s’étaient pourtant mis d’accord en décembre dernier pour que 400 personnes du Nord et 400 du Sud retrouvent leurs proches à partir de cette année.

Et dans le même ordre d’idées, la Croix-Rouge du Sud et le ministère sud-coréen de la Réunification voulaient envoyer en janvier dernier des responsables au Nord pour qu’ils travaillent en permanence au centre de retrouvailles des familles des monts Geumgang, qui devrait en principe ouvrir un de ces jours, mais pour le moment, rien n’a encore pu être fait.