La Corée du Sud entend elle aussi ne pas laisser les nord-Coréens mourir de faim. Le président Lee Myung-bak a annoncé que Séoul était prêt à envoyer de l’aide, si le régime de Kim Jong-il la lui demandait. Son ministre des Affaires étrangères a même annoncé que Séoul souhaitait mener des négociations directes avec le Nord pour discuter de l’aide à apporter. Mais jusqu’à présent, Pyongyang n’a pas réagi. Du coup, la Corée du Sud semble craindre que le régime de Kim Jong-il ne la tienne à l’écart pour privilégier des négociations directes avec les Etats-Unis.
C’est dans ce contexte que Lee Myung-bak a réaffirmé croire que Séoul devrait accorder son assistance alimentaire, indépendamment des progrès réalisés sur le dossier du nucléaire. En revanche, la coopération économique avec Pyongyang et les investissements au Nord restent liés à cette question. Lee a tenu ces propos lorsqu’il déjeunait hier avec le Premier ministre néo-zélandais Helen Clark à l’issue d’un entretien à la Maison bleue, la résidence présidentielle sud-coréenne. Lee en a aussi profité pour demander à la communauté internationale, et notamment à la Nouvelle-Zélande, son aide pour parvenir à régler le dossier nucléaire de Pyongyang.