Vous vous souvenez peut-être, si vous nous écoutez régulièrement, du projet de construction de deux réacteurs à eau légère en Corée du Nord. Il s’agit d’un projet décidé en vertu d’un accord cadre signé à Genève en 1994 entre la Corée du Nord et les Etats-Unis. Les travaux avaient commencé en 1997, mais avaient été suspendus en novembre 2003 après que l’existence d’un programme nord-coréen d’enrichissement d’uranium ait été révélée, l’année précédente.

Et la Kepco, la société d’électricité sud-coréenne qui était le principal contractant du projet a dépensé environ 162 millions de dollars pour retirer les équipements et le matériel qui étaient bloqués depuis l’arrêt des travaux sur le site de construction des réacteurs civils à Shinpo en Corée du Nord. Des équipements et du matériel qui devaient coûter environ 830 millions de dollars. Mais un problème se pose. Puisque la Kepco n’a pas encore trouvé de moyen de traiter et conserver les équipements et le matériel rapatriés. Elle trouve préférable de les détruire. C’est ce qu’on a appris d’un document que le député GPN Kim Jeong-hoon s’est procuré. Selon ce document, la société sud-coréenne compte toutefois conserver tout ce matériel jusqu’en 2010 au cas où le projet reprenne.