Snobant les demandes du gouvernement et du parti au pouvoir, un groupe d’activistes conservateurs sud-coréens a déclaré, aujourd’hui, qu’il allait continuer, en janvier, à envoyer des tracts anti-communistes en Corée du Nord. Des tracts qui ont le don de mettre les autorités nord-coréennes sur les nerfs.

Choi Seong-yong, qui est à la tête de l’association « Familles des personnes enlevées et retenues en Corée du Nord », continue d’affirmer que son groupement n’a aucune intention de stopper les envois des tracts, au moyen de ballons, par-delà de la frontière.

La plupart des activistes ont pourtant suspendu l’envoi de ces libelles anti-communistes, en décembre, à la demande du gouvernement sud-coréen, qui aimerait que la situation déjà très tendue avec la Corée du Nord ne s’envenime pas.

« Ni le Sud ni le Nord ne semble vouloir résoudre la question des sud-Coréens enlevés par la Corée du Nord. Le gouvernement n’a aucun droit de nous demander de cesser d’envoyer ces tracts » a déclaré Choi Seong-yong. 300 000 tracts sont déjà imprimés et prêts à être envoyés.