Hyundai Asan, le principal opérateur du projet touristique aux monts Geumgang en Corée du Nord, a déclaré aujourd’hui qu’il mènerait des efforts pour reprendre, d’ici avril prochain, ses activités là-bas, malgré les tensions intercoréennes de ces derniers mois.

Les chances de voir le tourisme reprendre sur ces monts sont cependant très maigres. Il avait été suspendu en juillet 2008, après la mort d’une touriste sud-coréenne qui avait été abattue par des soldats nord-coréens. Pyongyang avait alors refusé de mener une enquête conjointe avec Séoul pour faire la lumière sur cette affaire. Par ailleurs, depuis la fin de l’année dernière, le régime de Kim Jong-il a considérablement durci ses positions à l’égard de son voisin du Sud. Il a notamment pris plusieurs décisions pour cesser les échanges transfrontaliers et fait des déclarations belliqueuses, sans oublier le possible tir de missiles dont nous vous parlons dans ce journal depuis le début de la semaine.

Malgré tout, Hyundai Asan semble déterminé à faire tout son possible pour relancer le tourisme en Corée du Nord. Rappelons que la suspension de cette activité lui a coûté 100 milliards de wons jusqu’à présent, soit 55 millions d’euros.