Des sud-Coréens qui avaient été enlevés par la Corée du Nord et qui ont pu revenir dans leur pays se sont déclarés opposés aux groupes civiques sud-coréens qui envoient des tracts critiques contre le pays communiste.

Deux anciens pêcheurs ont fait état de leur objection au cours d’une conférence qu’ils ont organisée aujourd’hui devant le bâtiment du complexe du gouvernement. Ils se sont dits fortement indignés et préoccupés par l’action de ces groupes civiques issues notamment des familles des personnes enlevées qui sont censées être encore détenues contre leur gré au nord du 38ème parallèle.

Ils ont prétendu que l’envoi des affichettes contenant cette fois des billets de 5 000 wons nord-coréens porterait atteinte aux détenus et à leurs familles au Nord et qu’il menacerait même leur sécurité. Un envoi que l’association des familles des sud-Coréens enlevés prévoit d’effectuer avec une autre organisation civique pour la Corée du Nord libre, à l’occasion du 67ème anniversaire du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il le 16 février.

Ces anciens pêcheurs ont aussi appelé le gouvernement à prendre des mesures plus vigoureuses pour empêcher cette action. En réponse, le porte-parole du ministère de la Réunification Kim Ho-nyeon a fait savoir que le gouvernement continuerait à essayer de persuader les activistes d’annuler leur projet et qu’il était aussi en consultations avec les ministères concernés pour vérifier la légalité de cette action.