Il semblerait que la Corée du Nord aurait décidé de transférer l’employé sud-coréen de Gaeseong qu’elle a arrêté, en mars dernier, à Pyongyang. Il est détenu, sans que les autorités ou des avocats sud-coréens n’aient l’autorisation de le voir, pour avoir, selon Pyongyang, critiqué le régime de Kim Jong-il et incité une ouvrière nord-coréenne de faire défection au Sud. Ce transfert dans la capitale nord-coréenne ajoute aux doutes que Séoul et son employeur, l’entreprise sud-coréenne Hyundai Asan, nourrissaient déjà quant à sa sécurité.
Mais cette information a été démentie par le ministère sud-coréen de la Réunification. Son porte-parole a déclaré qu’aucun accord intercoréen ne permettrait à Pyongyang de juger un ressortissant sud-coréen. Et il affirme que le détenu est encore retenu à Gaeseong, et qu’il est sain et sauf.
Par ailleurs c’est cette semaine que s’ouvrira, en Corée du Nord, le procès de deux journalistes américaines d’origine asiatique, arrêtées à la frontière avec la Chine et accusées par Pyongyang d’activités hostiles envers le peuple nord-coréen.