Comme prévu, les deux Corées vont se rencontrer aujourd’hui à Gaeseong où une centaine d’entreprises sud-coréennes sont implantées et délocalisent leur production. Il s’agit du troisième round des pourparlers intercoréens. Cette nouvelle rencontre a lieu sur fond de crise concernant le sort d’un sud-Coréen détenu depuis plus de 80 jours.
Une délégation de Séoul composée de 10 membres a franchi donc ce matin la ligne de démarcation. La priorité pour elle sera la libération de cet employé sud-coréen que les autorités de Pyongyang accusent d’avoir dénoncé le régime communiste et essayé de convaincre une nord-Coréenne de fuir le pays. Par ailleurs, il sera aussi question de trouver un terrain d’entente sur les demandes de Pyongyang qualifiées d’« excessives ». Pyongyang qui réclame l’augmentation des salaires des ouvriers nord-coréens pour qu’ils atteignent 300 dollars et celle des loyers du terrain à 500 millions de dollars.
Dans ce contexte, la délégation sud-coréenne devrait faire état de son refus d’accepter ces demandes. Mais elle devrait se montrer plus flexible quant à la construction de logements, de garderies d’enfants et de routes pour les travailleurs nord-coréens.