Les sud-Coréens ont commencé en novembre 1998 à se rendre dans les monts Geumgang, situés en territoire nord-coréen, près de la frontière intercoréenne. Ils ont aussi commencé en décembre 2007 à visiter la ville nord-coréenne de Gaeseong, également au Nord.

Mais ces circuits touristiques ont été suspendus, notamment suite à la mort en 2008 d’une sud-Coréenne, abattue par des soldats nord-coréens. Une suspension qui a causé de très importantes pertes au groupe sud-coréen Hyundai Asan, qui organise ces excursions, ainsi qu’à la KNTO, l’office de tourisme sud-coréen.

On en sait plus aujourd’hui sur le montant de ces pertes, qui s’est élevé à environ 322 milliards de wons, soit 183 millions d’euros, jusqu’au mois de septembre. C’est ce qu’on a appris d’un document révélé par un député du Parti démocrate, la principale formation d’opposition sud-coréenne, lors de l’audit parlementaire de la KNTO aujourd’hui.