Une conférence de presse a été organisée immédiatement à la suite de l’allocution télévisée de Lee Myung-bak au sujet des sanctions à prendre à l’encontre de la Corée du Nord. Pas moins de trois ministres y ont participé.
Hyun In-taek, le ministre de la Réunification, a déclaré que malgré l’agression nord-coréenne, Séoul ne mettra pas fin aux activités du parc industriel intercoréen de Gaeseong, qui se situe en territoire nord-coréen. Cependant, le ministre a tenu à préciser que son gouvernement répondra « résolument » à toute menace de Pyongyang envers la sûreté des ressortissants sud-coréens du complexe industriel.
On compte environ un millier de travailleurs sud-coréens dans le parc de Gaeseong, pour 42 000 ouvriers nord-coréens.
Le ministre a ainsi fait référence, sans mentionner directement l’incident, à l’affaire de ce sud-Coréen qui travaillait à Gaeseong et qui a été détenu par les autorités de Pyongyang pendant six mois, en 2009. Sa détention avait eu lieu dans un contexte de dégradation des relations entre les deux pays.