La Marine sud-coréenne a renforcé son dispositif de surveillance depuis le naufrage de son patrouilleur Cheonan en mars dernier. C’est ce que l’on a appris à l’occasion de l’audit parlementaire la concernant, un audit qui a pris place ce matin.

La Marine a aussi expliqué qu’en mer Jaune (ou mer de l’Ouest), ses avions de reconnaissance ont été autorisés à se rendre 15 milles nautiques plus au nord, afin de rendre cette surveillance plus efficace. D’autres mesures ont été prises : les navires de guerres doivent désormais se déplacer par deux lorsqu’ils sont en patrouille, et naviguer en zig-zag afin d’éviter d’éventuelles torpilles nord-coréennes.

Toujours dans le cadre de cet audit parlementaire, on a appris que la Marine a compté 53 intrusions de bateaux de pêche nord-coréens dans les eaux territoriales sud-coréennes depuis mai. C’est-à-dire depuis que Séoul a interdit l’entrée de navires nord-coréens dans ses eaux.

A chaque fois, les bateaux du Nord ont fait marche arrière après avoir reçu un avertissement envoyé par la Marine sud-coréenne. Aucun accident n’a été signalé. Il n’est pas prouvé que la totalité de ces 53 intrusions soient intentionnelles, mais l’armée sud-coréenne estime cependant que certains de ces bateaux de pêche étaient opérés par des militaires nord-coréens.