Les obus tirés mardi par l’armée nord-coréenne sur l’île de Yeongpyeong, en mer Jaune, ont causé la mort de quatre sud-Coréens, deux soldats et deux civils, et fait de nombreux blessés. Deux jours après cette attaque, Séoul annonce qu’il va revoir ses critères d’usage de la force à l’encontre de Pyongyang. L’idée : pouvoir riposter plus rapidement aux prochaines provocations nord-coréennes. Des provocations qui, selon le président sud-coréen Lee Myung-bak, « peuvent être réitérées à tout instant ».
Afin de discuter de ce changement de politique militaire, Lee a convoqué aujourd’hui une conférence d’urgence liée à la sécurité et à l’économie nationales. Cette décision intervient après que des voix se sont élevées pour critiquer le manque de lattitude dont dispose l’armée sud-coréenne face aux agressions de son voisin du Nord.
Par ailleurs, le gouvernement renforcera sa présence militaire sur les cinq îles sud-coréennes de la mer Jaune. Enfin, il mettra en place un système de contrôle en continu des mouvements de la Corée du Nord.