Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Kim Sung-hwan a minimisé l’importance de la proposition du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il à propos de ce nouveau sommet intercoréen. Il n’a pas non plus jugé significatif le voyage de Jimmy Carter à Pyongyang, en disant que le pays communiste aurait dû ouvrir une voie directe pour organiser une rencontre avec son voisin du Sud.
Le chef de la diplomatie a expliqué cela au cours d’un forum organisé ce matin par le quotidien Joongang Ilbo et le Centre américain pour les études stratégiques et internationales.
Selon Kim, si le Nord reprend le dialogue intercoréen, le Sud cherchera à confirmer si Pyongyang veut réellement abandonner ses ambitions nucléaires.
Le ministre n’a pas manqué d’ailleurs d’appeler la Corée du Nord à reconnaître sa responsabilité dans ses deux provocations militaires l’année dernière qui ont coûté à la vie de 50 sud-Coréens.