La proposition de la Corée du Nord d’organiser un nouveau sommet intercoréen n’est pas quelque chose de nouveau, mais elle est en tout cas encourageante.
C’est ce qu’a déclaré un responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères. Il a tenu à préciser que la perspective d’un troisième sommet nord-sud n’est pas à exclure et l’a jugé « positive ».
Ces remarques sont survenues un jour après que l’ancien président américain Jimmy Carter a annoncé que le leader nord-coréen Kim Jong-il l’avait informé dans un message écrit de son intention de rencontrer le président sud-coréen Lee Myung-bak pour discuter de différents sujets en suspens entre les deux pays.
Jimmy Carter, qui est arrivé hier à Séoul avec trois autres anciens leaders de la communauté internationale après un voyage de trois jours en Corée du Nord.
Par ailleurs, l’officiel sud-coréen a laissé entendre que Séoul est toutefois réticent quant à cette proposition, Pyongyang ne reconnaissant pas encore son implication dans le naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan et le bombardement de l’île de Yeonpyeong en mer Jaune l’année dernière. Pour Séoul, c’est un des préalables à la reprise des discussions entre les deux Corées.
Il est également revenu sur l’appel de l’ex-locataire de la Maison blanche à relancer l’assistance alimentaire à la Corée du Nord. Selon lui, le gouvernement sud-coréen examine un rapport sur la situation alimentaire en Corée du Nord rendu public par les organisations internationales. Et il continuera à accorder une aide humanitaire notamment aux enfants en bas âge et aux femmes enceintes.
D’autre part, Jimmy Carter et sa délégation ont quitté Séoul ce matin après avoir rencontré le patron du Parti démocrate, la principale formation d’opposition. Ce parti de centre-gauche s’oppose à la politique hostile au pays communiste du GPN, le parti présidentiel.