Trois jours à peine après le retour de Chine de son dirigeant, la Corée du Nord a de nouveau menacé le Sud. Sa toute puissante commission de la défense nationale, dont le président n’est autre que Kim Jong-il, a annoncé hier que le pays communiste renoncerait à toute négociation avec Séoul.
Dans un communiqué signé par son porte-parole, elle a critiqué le gouvernement sud-coréen qui continue à demander à Pyongyang de s’excuser pour le naufrage de la corvette sud-coréenne Cheonan et le bombardement de l’île sud-coréenne de Yeonpyeong, deux incidents qui sont survenus en mer Jaune l’an dernier.
Le Nord a annoncé en même temps qu’il fermerait une ligne de télécommunications militaires avec le Sud et le bureau de liaison sur les monts Geumgang sur son territoire. Il a aussi menacé de « représailles physiques » pour faire face à la guerre psychologique menée par le Sud.
La réaction de Séoul ne s’est pas fait attendre. Son ministère de la Défense a annoncé qu’il réagirait fermement à toute éventuelle provocation de Pyongyang et qu’il tenait l’armée prête à réagir.