Le Premier ministre sud-coréen a coupé court à l’allégation de la Corée du Nord selon laquelle le gouvernement sud-coréen avait discrètement quémandé auprès de Pyongyang pour acheter un sommet intercoréen.
Kim Hwang-sik a qualifié cette allégation de déformée et donc de sans fondement au cours d’une séance de questions au gouvernement aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Il a tenu à préciser que Séoul avait cherché à organiser un dialogue intercoréen dans l’attente de débloquer les relations tendues entre les deux Corées. Pourtant, il a souligné que le régime de Kim Jong-il devait présenter des excuses sincères pour ses attaques de l’année dernière, à savoir le torpillage de la corvette sud-coréenne Cheonan et le bombardement de l’île de Yeonpyeong. Ces provocations ont coûté la vie à 50 personnes dont deux civils.
Même son de cloche au ministre de la Réunification. Hyun In-taek a lui aussi contesté la version de Pyongyang. Selon lui, la position du gouvernement de Lee Myung-bak est de rester intransigeant sur la question des provocations nord-coréennes. Du coup, il a souligné qu’il serait insensé pour le Sud de demander les excuses du Nord en profitant d’une rencontre bilatérale à huis clos.