Aujourd’hui, 15 juin, cela fait 11 ans que les deux Corées ont organisé leur premier sommet. Le 15 juin 2000, le président sud-coréen d’alors Kim Dae-jung et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il s’étaient rencontrés pour un sommet historique et avait signé une déclaration conjointe.

A cette occasion, le chef du Parti démocrate, la première formation d’opposition Sohn Hak-kyu a de nouveau appelé les autorités sud-coréennes comme nord-coréennes à organiser un nouveau sommet intercoréen. Il a relancé cet appel lors d’une réunion aujourd’hui du conseil suprême de son parti, qui a eu lieu exceptionnellement au parc Imjingak, près de la frontière avec la Corée du Nord.

Sohn n’est pas seul à lancer un tel appel. Le comité sud-coréen pour l’application de la déclaration du 15 juin a lui aussi exigé de Séoul qu’il reprenne un dialogue avec Pyongyang sans aucune condition.

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue elle aussi près de la frontière intercoréenne aujourd’hui, son directeur Kim Sang-geun a affirmé que les tensions militaires actuelles dans la péninsule sont largement dues au gouvernement conservateur sud-coréen, qui maintient une politique dure vis-à-vis du Nord.

Dans la foulée, il a demandé au gouvernement de lever immédiatement les sanctions qu’il avait imposées en mai 2010, en représailles contre le torpillage nord-coréen de la corvette sud-coréenne Cheonan.