Justement, les provocations militaires de la Corée du Nord contre la Corée du Sud l’année dernière ont provoqué chez les sud-Coréens une prise de conscience des problème de sécurité.
Cette nouvelle émane d’un sondage effectué récemment par le ministère sud-coréen de l’Administration publique et de la Sécurité auprès de 2 000 adultes et adolescents dans l’ensemble du pays.
En détails, la majorité des sondés estiment leur conscience des questions de la sécurité de l’Etat plus importante depuis le torpillage par le Nord de la corvette sud-coréenne Cheonan en mars et le bombardement de l’île de Yeonpyeong en novembre.
En particulier, 60 % des adultes, et 51,4 % des adolescents interrogés sont d’avis que le régime communiste est l’un des pays les plus à surveiller car ils représentent une force hostile. Et quelque 84 % des premiers et 77 % des seconds pensent que leur pays devrait répondre militairement si le régime de Kim Jong-il se livre à une nouvelle provocation militaire.
Comme moyens d’action, 47 % des adultes appellent à une riposte forte mobilisant la puissance militaire, alors que 48 % des plus jeunes optent pour une réponse proportionnée.