Le gouvernement sud-coréen compte porter le dossier du projet touristique intercoréen à une réunion de l’agence des Nations unies qui est en charge du tourisme. Cette réunion aura lieu, fin décembre en Corée du Sud.
Cette éventualité a été évoquée dans un contexte de conflit entre les deux Corées sur les biens sud-coréens saisis sur le site touristique des monts Geumgang, en territoire nord-coréen.
Le régime communiste a récemment averti qu’il prendrait des mesures légales visant à disposer des biens de ce site touristique à moins que les responsables des compagnies sud-coréennes ne s’y rendent d’ici le 13 juillet avec un plan de liquidation de leurs propriétés estimées à environ 278 millions de dollars.
La Corée du Sud s’est engagée à protéger les droits de propriété de ces entreprises, bien qu’elle n’autorise pas les hommes d’affaire seuls à visiter le lieu en question. Elle a également promis de recourir à tous les moyens possibles pour garantir les intérêts de ses opérateurs touristiques, au cas où le pays communiste prendrait des actions de manière unilatérale.
C’est dans ce contexte que le Sud cherche à contester la décision du Nord qu’il trouve injuste, au cours de l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme rattachée aux Nations unies. Cette assemblée qui est prévue en octobre à Gyeongju, l’ancienne capitale du royaume de Shilla au sud-est du pays.
154 pays sont membres de cette agence onusienne, parmi lesquels la Corée du Nord et son allié, la Chine.