Pyeongchang en Corée du Sud a été choisi la semaine dernière comme ville d’accueil des Jeux olympiques d’hiver en 2018. Quelques jours après cette décision du Comité international olympique, le patron du principal parti d’opposition de Corée du Sud a annoncé que sa formation étudierait sérieusement la possibilité de les co-organiser avec la Corée du Nord.
C’est dans ce contexte que la Corée du Nord s’est déclarée favorable à une telle possibilité par la voie de son membre du CIO Jang Ung. En visite au Japon pour participer à l’assemblée générale du Conseil olympique asiatique, Jang a effectivement affirmé aux journalistes que l’organisation des JO d’hiver en Asie est une bonne chose et qu’il espère que cette rencontre sera co-organisée par les deux Corées. Il a cependant ensuite relativisé ses propos en expliquant qu’il était trop tôt pour discuter de cette question.
Il a aussi dit que la situation politique et militaire entre les deux Corées n’est pas bonne et qu’il faudra donc l’améliorer. Sinon, cela pourrait peser sur l’organisation des JO de Pyeongchang.
Il s’agit en tout cas d’une première réaction positive de l’Etat communiste face à cette idée d’organisation intercoréenne.
A ce propos, le ministère sud-coréen de la Réunification a annoncé que le gouvernement de Séoul n’envisage pas de co-organiser les JO avec le Nord et n’en étudie pas la possibilité.
Selon l’un de ses porte-parole, le premier problème à régler entre les deux Corées, c’est la garantie de la sécurité des sud-Coréens qui se rendent au Nord.