On en sait maintenant un peu plus sur les consultations entre la Corée du Nord et l’opérateur principal du tourisme aux monts Geumgang en territoire nord-coréen. Nous vous le disions hier dans ce journal : quatre officiels de Hyundai Asan se sont rendus hier sur place, sur fond de crise autour des avoirs possédés par les firmes sud-coréennes sur le site.
La Corée du Nord aurait informé les délégués de la compagnie sud-coréenne du fait qu’elle saisirait ses biens si cette dernière ne participait pas à la liquidation des propriétés, en accord avec la nouvelle loi sur le tourisme international dans la région montagneuse.
La société Hyundai Asan qui dispose du droit exclusif de ce projet touristique, a affirmé qu’il était hors de question d’accepter ces mesures jugées unilatérales. En revanche,elle a appelé le Nord à protéger ses biens existants ou à reconnaître son monopole sur le site. Dans la foulée, elle a préconisé la résolution du conflit par le dialogue.
De son côté, le ministère sud-coréen de la Réunification a souligné que toutes les responsabilités incomberaient au pays communiste, si ce dernier mettait fin aux contrats entre les opérateurs et les autorités des deux Corées. Un acte qui porterait atteinte aux droits de propriété des firmes sud-coréennes. Et le ministère a menacé Pyongyang de recourir à une série de « mesures juridiques et diplomatiques ».