Les compagnies sud-coréennes qui ont investi dans le projet touristique intercoréen aux monts Geumgang, ont appelé Pyongyang à revenir sur ses mesures de saisie des biens de ces investisseurs sur le site et à amorcer un dialogue avec la Corée du Sud.
L’association composée de ces firmes a également lancé le même appel au gouvernement sud-coréen. Selon ce consortium, Séoul doit trouver une solution. Le tourisme sur la côte est du territoire nord-coréen est au point mort depuis le décès d’une touriste sud-coréenne en juillet 2008. Les investisseurs ont rappelé que ce projet touristique conjoint résultait de l’esprit de réconciliation et de coopération nord-sud, comme le parc industriel mixte de Gaeseong qui lui est toujours en activité au nord du 38ème parallèle.
Ce n’est pas tout. Cette association a également exhorté Hyundai Asan, le principal opérateur du circuit touristique, à faire plus d’efforts pour mettre un terme au conflit.
Composée d’une trentaine de compagnies, cette association aurait affiché des pertes d’un montant d’environ 30 milliards de wons, l’équivalent de 20 millions d’euros, depuis la suspension du tourisme aux monts dits du Diamant il y a déjà plus de trois ans.