La Corée du Nord, qui avait mis en garde la Corée du Sud contre une autre action spéciale comprenant une révolution armée contre Séoul, a précisé aujourd’hui que le bombardement de l’île sud-coréenne de Yeonpyeong en mer Jaune en novembre 2010 n’est qu’un avertissement léger par rapport à ce qui va suivre.
C’est ce qu’on a appris d’un site Internet pro-Pyongyang. Dans un éditorial d’hier, ce site a fait savoir que le pays communiste avait déjà informé le Sud des détails de sa prochaine action militaire. Et il a averti qu’il ne s’agissait pas là de paroles en l’air.
Ce n’est pas tout. Les médias officiels nord-coréens dont l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA) ont eux aussi menacé de se livrer à de nouvelles provocations, tout en continuant de critiquer violemment le président sud-coréen Lee Myung-bak.
La récente rhétorique sévère de Pyongyang intervient deux jours après que le pays communiste ait menacé de lancer une action spéciale militaire pour « réduire Séoul en cendres en quelques minutes ».
De l’avis des experts, ces menaces répétées pourraient déboucher sur des actes réels et la Corée du Sud doit rester vigilante.