A Washington aussi, le licenciement inattendu d’un proche du nouveau numéro un nord-coréen attire une attention particulière. A en juger par le système opaque et fermé du régime communiste, le gouvernement américain se tient sur le qui-vive face à d’éventuels mouvements de l’armée nord-coréenne.
De l’avis des observateurs, Washington ne semble pas croire que le limogeage de Ri Yong-ho puisse provoquer des conflits de pouvoir dans le pays communiste.
Si l’on en croit le porte-parole de la Maison blanche, Jay Carney, l’administration Obama révisera sa politique nord-coréenne en fonction des actions de l’Etat ermite plutôt que des changements de personnel.
Le département d’Etat américain s’est lui aussi abstenu de dévoiler sa position sur la destitution du maréchal.