On reparle de Shin Sook-ja que l’on surnomme « la fille de Tongyong », Tongyong étant sa ville natale située au sud-est de la Corée du Sud. La Corée du Nord a récemment annoncé que cette ancienne infirmière sud-coréenne censée être détenue avec ses deux filles dans un camp de concentration sur son territoire était morte des suites d’une hépatite.
Son mari Oh Kil-nam, qui habite au Sud ne le croit pas. Du coup, lui et de nombreux sud-Coréens ont créé un comité pour le rapatriement de Shin et la cérémonie de son inauguration a eu lieu aujourd’hui à Séoul.
La première chose qu’il pense faire, c’est de se rendre au ministère sud-coréen de la Réunification pour présenter une pétition. Le comité demandera au ministère de négocier avec Pyongyang pour que les circonstances de la mort de Shin soient éclaircies, si elle est bien morte, et que son corps soit rapatrié au Sud.