La Corée du Nord nie être à l’origine de la cyberattaque qui a frappé six établissements sud-coréens, parmi lesquels des banques et les sites des principaux médias sud-coréens le mois dernier. Ces affirmations contredisent la récente enquête sud-coréenne, qui a conclu qu’une agence militaire nord-coréenne de renseignement était à l’origine du piratage.
D’après un porte-parole de l’armée populaire nord-coréenne, cette enquête constitue une « provocation délibérée », tout comme celle qui accuse la Corée du Nord d’être responsable du torpillage du navire sud-coréen Cheonan en 2010. Toujours selon cette même source nord-coréenne, accuser Pyongyang revient à faire empirer la situation sur la péninsule et à faire un pas de plus vers le déclenchement d’une guerre nucléaire. L’officiel a ensuite fait savoir que les militaires nord-coréens tout comme le peuple étaient dans une optique belliqueuse et n’hésiteraient pas à « punir sans procès » ceux qui répandent de fausses rumeurs.