Aujourd’hui, cela fait trois ans jour pour jour que la Corée du Sud a imposé une série de mesures de représailles contre le Nord après que celui-ci ait torpillé deux mois plus tôt sa corvette « Cheonan » ; des sanctions qui ont été prises sous l’administration Lee Myung-bak, le prédécesseur de Park Geun-hye. Pyongyang continue à dénoncer « des mesures de confrontation » et leur maintien par le gouvernement de Park.

Peu avant l’investiture officielle de Park, certains membres de son comité de transition auraient parlé avec prudence de la possibilité de les assouplir étape par étape.

Cependant, après les provocations continuelles de Pyongyang, même le site industriel intercoréen de Gaeseong, un des projets emblématiques de coopération entre les deux parties, est à l’arrêt. Dans la foulée, Séoul n’envisage nullement de lever ou d’alléger les sanctions en question.

Pour lui, c'est Pyongyang qui devra d’abord s’engager à faire en sorte qu’un tel drame ne se reproduise plus et prendre des mesures capables de convaincre la population sud-coréenne. Et ce principe est appliqué à la question du parc de Gaeseong.