A Séoul, la classe politique a appelé d’une même voix à la reprise du dialogue intercoréen à l’occasion du 13e anniversaire de la déclaration conjointe du 15 juin.

Yoo Il-ho, le porte-parole du Saenuri, le parti de la majorité, a publié un commentaire dans lequel il a précisé que le dialogue et la coopération entre les deux Corées étaient inéluctables pour régler les problèmes en suspens : la normalisation du complexe industriel conjoint de Gaeseong et de la zone touristique des monts Geumgang, ainsi que les retrouvailles des membres des familles séparées le long du 38e parallèle.

Le porte-parole a souligné que l’attitude sincère de Pyongyang constituait une condition préalable au dénouement de la crise. Il a donc appelé le régime de Kim Jong-un à revenir à la table des négociations.

Même son de cloche dans le camp d’en face, à quelques différences près. Pour Bae Jae-jeong, le porte-parole du Parti démocrate, la première force d’opposition, il est maintenant temps pour les deux Corées de faire preuve de réserve au lieu de se blâmer. Dans la foulée, il a appelé le gouvernement sud-coréen à montrer sa tolérance au régime de Kim Jong-un afin que ce dernier ne parvienne pas à des conclusions érronées.