En visite à Moscou depuis mercredi, Kim Gye-kwan, vice-ministre des Affaires étrangères et négociateur nucléaire nord-coréen, a tenu hier une réunion dense de cinq heures avec de hauts responsables de la diplomatie russe pour débattre des moyens de la reprise des pourparlers à six.
Dès son arrivée au ministère russe des Affaires étrangères , le représentant nord-coréen a d’abord rencontré son homologue russe Vladimir Titov avant de participer à une réunion avec les diplomates russes tenue à huis clos.
Dans un communiqué publié juste après cette réunion, le ministère russe a affirmé que la Russie avait souligné que Pyongyang et Moscou devraient déployer des efforts conjugués pour créer un environnement favorable à la détente dans la péninsule coréenne et à la reprise rapide des négociations nucléaires multilatérales.
Pour Moscou, la stabilisation de la péninsule coréenne permettrait de promouvoir la coopération entre les deux pays dans de nombreux domaines et la mise en œuvre de grands projets économiques multilatéraux.
Selon les experts de la Corée du Nord, il est probable que Pyongyang ait demandé le soutien russe concernant les mesures internationales liées à sa dénucléarisation. En effet, Séoul et Washington ont posé sa dénucléarisation comme condition préalable au dialogue mais, lors de cette réunion, Pyongyang aurait essayé de convaincre Moscou en disant que commencer d’abord à discuter pour mettre toutes les questions sur la table de négociations serait une solution plus réaliste.